Cameroun: Discours dangereux en ligne, Fake News et Droits Numériques
Les 12 et 13 Septembre 2018 à Yaoundé ( Cameroun ), Internet Sans Frontières en partenariat avec Paradigm Initiative, Facebook, Google, Access Now et de nombreuses organisations de la société civile locales et internationales ainsi que des entrepreneurs, organisent un symposium multi-acteur sur les moyens de limiter la désinformation et les discours de haine en ligne tout en préservant les droits numériques des utilisateurs d’Internet au Cameroun.
Pour Julie Owono, Directrice Exécutive d’Internet Sans Frontières :
“L’enjeu de ce symposium est de réfléchir aux questions actuelles de désinformation et de propagation des discours dangereux en ligne. Il est aussi de proposer des solutions alternatives aux coupures d’Internet tout en analysant l’impact négatif de celles-ci sur l’économie et les droits des citoyens. Les efforts entrepris par les organisations de la société civile, les pouvoirs publics et les entreprises de fourniture pour limiter les f”ake news” et les discours de haine sont ils des moyens de sauvegarder la connectivité et les libertés ? “.
La population ayant accès au Web au Cameroun était estimée à plus 4,3 millions de personnes (sur 22 millions d’habitants) en 2016. Le Cameroun est un des pays d’Afrique ayant connu, avec le Lesotho et le Mali le plus fort accroissement de taux de connectivité ces deux dernières années. Le plan stratégique mis en place par le gouvernement, “Cameroun numérique horizon 2020” a permis le développement de nouvelles infrastructures qui ont assuré cette croissance exceptionnelle de connectivité.
Cependant, le développement de l’économie numérique et du réseau Internet au Cameroun est contrarié par de nombreux écueils. La crise sociale, politique et sécuritaire en cours dans les régions du Nord Ouest et du Sud Ouest et la lutte contre la secte Boko Haram dans le septentrion du pays ont eu un impact sur l’accès des populations civiles à Internet. Les régions du Nord Ouest et du Sud Ouest ont connu des longues périodes de coupure Internet qui ont été dénoncées par de nombreuses organisations locales et internationales de la société civile.
Existe-t-il des alternatives aux coupures totales du réseau Internet pour préserver la sécurité des biens et des personnes ?
Pendant deux jours des discussions auront lieu sur ce thème aux côtés de fournisseurs de services Internet, des plateformes de contenu, d’organisations de la société civile internationales et locales, d’entrepreneurs.
Nous espérons que ce symposium représentera une plate-forme de dialogue entre les différents acteurs de l’écosystème Internet camerounais et international.
Nous espérons que les participants prendront les engagements nécessaires pour préserver la liberté, la paix, la stabilité de l’Internet.
Je porte beaucoup d’intérêt aux problèmes qui appellent à ce symposium. Je suis blogueur et amoureux du digital, et j’aimerai bien y participer.
Merci!
Bonjour Internet sans frontières, très belle initiative que d’organiser un colloque au sujet des dangers liés aux fake news et aux droits du numérique au Cameroun. Je suis Maïramou Zaza, producteur terrain pour une ONG et j’aimerais profiter de cette occasion pour vous poser quelques questions :
pourquoi les réseaux sociaux sont devenus un moyen de propagande du terrorisme ?
Comment réguler l’utilisation des réseaux sociaux pas seulement au Cameroun mais dans le G5 Sahel tout entier ?
Pourquoi et comment la violence est devenue banale sur les réseaux sociaux ?
Qu’est ce que la loi sur la communication sociale autorise sur les réseaux sociaux ?
Quelle est la suite juridique réservée à ceux qui incitent à la violence et à la haine sur les réseaux sociaux ?
Dans quelle mesure internet sans frontières pourrait-elle réguler la communication sur les réseaux sociaux ?
Merci.
2 commentaires
Cédric Fotso
Je porte beaucoup d’intérêt aux problèmes qui appellent à ce symposium. Je suis blogueur et amoureux du digital, et j’aimerai bien y participer.
Merci!
Maïramou Zaza
Bonjour Internet sans frontières, très belle initiative que d’organiser un colloque au sujet des dangers liés aux fake news et aux droits du numérique au Cameroun. Je suis Maïramou Zaza, producteur terrain pour une ONG et j’aimerais profiter de cette occasion pour vous poser quelques questions :
pourquoi les réseaux sociaux sont devenus un moyen de propagande du terrorisme ?
Comment réguler l’utilisation des réseaux sociaux pas seulement au Cameroun mais dans le G5 Sahel tout entier ?
Pourquoi et comment la violence est devenue banale sur les réseaux sociaux ?
Qu’est ce que la loi sur la communication sociale autorise sur les réseaux sociaux ?
Quelle est la suite juridique réservée à ceux qui incitent à la violence et à la haine sur les réseaux sociaux ?
Dans quelle mesure internet sans frontières pourrait-elle réguler la communication sur les réseaux sociaux ?
Merci.