Tchad: Consultation publique sur la censure des réseaux sociaux - Internet Sans Frontières
Le Tchad est le pays le plus enclavé du continent Internet aujourd’hui. Internet Sans Frontières lance une consultation électronique publique avec le concours de notre partenaire technique Netblocks, afin de déterminer le niveau de censure que subissent les internautes de ce pays. Nous collecterons ainsi des preuves techniques irréfutables de la censure des réseaux sociaux.
Comment participer à la consultation :
Si vous résidez au Tchad, aidez-nous à collecter et apporter les preuves techniques du blocage des réseaux sociaux dans votre pays:
– Connectez-vous sans VPN
– allez à l’adresse https://netblocks.org/scan/
– C’est tout, grâce à vous, notre partenaire technique Netblocks a recueilli les données de connexion. Votre connexion au Scan nous permettra d’établir un rapport clair et irréfutable sur la connectivité aux principaux sites internet depuis le Tchad.
Réseaux Sociaux bloqués
Depuis six mois, la totalité des réseaux sociaux sont bloqués dans ce pays par les deux principaux opérateurs téléphoniques du pays. Pour accéder à Facebook ou Whatsapp, ces derniers sont obligés d’utiliser des réseaux privés virtuels. Cet usage double ou triple le prix de leurs communications. Un reportage de la chaîne TV5 monde a détaillé récemment le parcours du combattant de chaque internaute tchadien qui veut accéder à un réseau social.
#Tchad #Africtivistes #ISF @Internet_SF
🇹🇩 Au Tchad toujours pas d’accès aux réseaux sociaux. Alors les tchadiens se débrouillent … mais demandent des explicationsPlus d’infos ➡️➡️➡️ https://t.co/cl2vNkSoFS
— ABDELKERIM YACOUB KOUNDOUGOUMI (@KOUNDOUGOUMI) August 18, 2018
Déni du gouvernement
Dans une interview radio, M. Monsieur Ahmat Bachir, Ministre de la Sécurité Publique et de l’Administration du Tchad a nié les restrictions des réseaux sociaux par les opérateurs. Selon lui, “le gouvernement n’aurait autorisé aucune perturbation ou restriction des réseaux sociaux“. Pour le ministre tchadien, la censure éprouvée par la majorité des tchadiens est un mythe. Invectivant les groupes de la société civile qui portent plainte actuellement devant les tribunaux tchadien pour le rétablissement d’une connectivité normale, il a déclaré: “ce sont des mauvaises langues, des ragots”.
6 commentaires
Djimrabaye Frédéric
Salut ! Il y a de cela presque 6 mois que je ne peux pas me connecter sans VPN. Avec ce dernier la consommation du MO est très exorbitante.
Brahidil
Nous avons un gouvernement qui a vécu une époque sans technologie de communication et nouvelle, il croit peu à l’evolution du temps, et il croit encore à la prise du pouvoir par les armes, il a peur d’etre echapper par cet outil, l’initiative de porter plainte vous avez le soutien
Adam
Très décevant comme climat pour les affaires et l’entrepreneuriat digital
Nousradine Djibrine Saleh
c’est une bonne initiative. Seuls les réseaux sociaux restent, le moyen le plus sur que nous en avons, notre office de tele et radio y est pour diffuser les programme, les deplacements et les visites des ces bandes de voleurs là, les journaux et les radios privées font tout le jour l’objet d’intimidation. Quant au gouvernement nous avons le ras-le-bol de soit disant votre démocratie là. si vous n’avez honte, ayez la crainte de Dieu ! ou bien vous n’allez pas mourir ? l’histoire vous rattrapera.
ahmat saad
intinternet sans vpn
vamadi apollion
Le temps est arrived quoiqu’on fasse la verite trjonphera quand le soleil se on ne peux jamais cacher son eclaireage le tchad seul ne va pas toujours empecher les resaux socio ils seront dans l’obligation de laisser cela.Car le monde a evoluer deja.