Les nouvelles technologies de l’information permettent de faire avancer l’agenda démocratique en Afrique francophone. Elles accroissent aussi les menaces sur les libertés individuelles des citoyens. L’Afrique francophone est le lieu du réseau mondial où les coupures d’Internet pour motifs politiques sont les plus fréquentes. Les révélations récentes de l’affaire Cambridge Analityca montrent que l’Afrique subsaharienne est devenu un espace d’expérimentations des outils de surveillance et des tactiques de collecte sauvage des données personnelles à des fins électorales.
La liberté d’expression et la protection de la vie privée deviennent ainsi des enjeux utiles à l’exercice des droits des acteurs des sociétés civiles.
« Aujourd’hui, la surveillance de masse est la plus grande menace qui pèse sur l’essor des libertés et de la démocratie en Afrique francophone. Aussi, les outils de chiffrement des télécommunications deviennent essentiels à la protection de la liberté d’expression des acteurs des sociétés civiles Afrique francophone » a déclaré Julie Owono, directrice exécutive d’Internet Sans Frontières.
Quelles menaces numériques pèsent sur les acteurs des sociétés civiles ? Quelles tactiques contre les coupures Internet ? Quels outils gratuits permettent de protéger ses communications numériques des interceptions illégales ? Comment lutter et dénoncer les coupures Internet ? Quel est le rôle des entreprises de télécommunication dans la protection des droits numériques ?
Ces thèmes seront discutés lors de tables-rondes et des débats suivront avec les participants.
Une clinique numérique permettra aux participants toute la journée d’avoir des astuces et des conseils pour améliorer leur hygiène numérique, et se protéger contre la surveillance numérique.