C’est dans ce contexte que le Rapporteur spécial de l’ONU sur la liberté d’expression, David. A. Kaye, a publié son rapport annuel au Conseil des droits de l’homme, après plus d’un an de consultations et des soumissions, dont celle d’Internet sans frontières, que vous pouvez télécharger ici.
Cette année, le Rapporteur spécial s’intéresse aux acteurs du secteur privé, en particulier les fournisseurs d’accès numérique, et leur rôle dans la protection de la liberté d’expression en ligne. La plupart des attaques contre la liberté d’expression en ligne sont perpétrées par des acteurs de l’État, en violation de leurs engagements internationaux; mais les fournisseurs d’accès numérique ont également une responsabilité dans le faible niveau de protection de cette liberté, malgré les bonnes pratiques décrites dans les principes directeurs des Nations Unies relatifs aux entreprises et aux droits de l’homme.
Des coupures Internet et la neutralité du Net, en passant par le filtrage de contenu, le rapport examine comment les gouvernements et le secteur privé peuvent nuire, volontairement ou non, à la liberté d’expression en ligne des citoyens et des utilisateurs, et fait des recommandations sur les mesure que Conseil des droits de l’homme peut prendre pour renforcer la protection de cette liberté: les recommandations comprennent une meilleure compréhension des intersections entre le rôle des fournisseurs d’accès numérique et les gouvernements, notamment en favorisant l’adoption de plans nationaux sur les entreprises et les droits de l’homme.
Internet Sans Frontières discutera des résultats de ce rapport lors d’une session parallèle organisée par Access Now e Article 19 à Genève, lors de la 35e session du Conseil des droits de l’homme de l’ONU: